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Bellatrix 2018 2019
1 novembre 2018

Mardi 30 octobre (suite) Toute l’après midi nous

Mardi 30 octobre (suite)

Toute l’après midi nous avons fait route vers Lanzarote. Le vent d’ouest dans un premier
temps ne permettait pas une route directe et il a fallu infléchir légèrement vers le sud pour
garder le près bon plein. Nous avons eu une série de grains sous lesquels le vent soufflait
jusqu’à 28 nd avec de la pluie. Il ne fait franchement pas très beau.
Au fur et à mesure de notre avance le vent a tourné lentement vers le nord ce qui nous a
permis de reprendre notre route vers l’Est de Lanzarote. Nous avançons bien, entre 6 et 7 nd.


Mercredi 31 octobre.

Les quarts de nuit se sont succédés. Les grains ont diminué et nous avons eu un beau ciel
étoilé. Le vent de plus en plus favorable nous propulse vers notre destination. Rencontrés
quelques pêcheurs. Au loin nous avons distingué les premières lumières de l’île vers une
heure du matin.
Nous avons longé l’île de Lanzarote à l’est et nous nous sommes trouvés légèrement déventés.
A 7h 30 Paul décide de passer au moteur en gardant les voiles afin de ne pas arriver trop tard
à la Marina Rubicon qui est à la pointe sud de l’île.
Nous passons en heure Zoulou (heure TU) qui est l’heure officielle des îles Canaries. A 7h 30
de la nouvelle heure les voiles sont rentrées. Le soleil se lève et éclaire le relief volcanique et
dénudé de toute végétation de l’île ;
L’entrée de la Marina est en vue et nous accostons au quai d’accueil à 8h15. Il y a l’air d’y
avoir beaucoup de bateaux. Un personnel de la Marina nous aide à l’accostage et nous
rappelle que le bureau de la Marina ouvre à 9h.
Paul se présente dès 8h50 afin d’être le premier. Accueil par une secrétaire qui lui demande
s’il a une réservation. Réponse non et donc, désolé il n’y a plus de place. « Are you sure ». oui
plus pour des 13 mètres mais seulement pour des 16 mètres mais c’est plus cher. Qu’à cela ne
tienne, Paul prends et remplis les formulaires demandés. En voyant le nom du bateau la fille
demande : Bellatrix, you send a message ? Réponse affirmative de Paul mais qui n’avait pas
eu de réponse. Je vous ai répondu dit la fille et aussitôt l’entretien devient « more friendly » et
elle dit à Paul qu’elle va nous trouver une place de 13m devant un autre voilier. Tout va bien,
un autre employé de la Marina se mêle à la conversation et on échange alors sur les mérites
comparés des monocoques et des catamarans, paul ayant dit qu’il était déjà venu ici sur un
catamaran. Le cas observe également que nous arrivons un peu tôt dans la saison et que nous
risquons de ne pas avoir des Alizés encore bien établis.
Bref au bout d’une demi heure, après avoir payé pour une nuit, Paul ressort de la Marina avec
son numéro de poste, la carte d’accès aux sanitaires et rejoint le bateau.
Appareillage, accostage de l’autre côté du chenal d’accès aidé par le gars du ponton d’accueil.
Nous sommes au bout d’une panne juste devant un gros voilier avec un bout dehors menaçant
qui ne plait pas beaucoup à l’équipage. Philippe très justement suggère de refaire un tour et de
se représenter en marche arrière, ce qui est fait et la position convient beaucoup mieux.
Chacun se livre à de menus travaux puis Paul et Benoit partent en reconnaissance pour
essayer de trouver une voiture à louer. C’est jour de marché sur les quais de la Marina et il y a
foule de touristes.

Premier loueur de voiture négatif. Benoit va faire un tour de la Marina et Paul Sur conseil de
l’agence touristica va chez un deuxième loueur où une jeune femme lui trouve in extrémis une
voiture qu’il s’empresse de prendre.
Retour à bord pour préparer le déjeuner. Omelette au lard (spécialité de Benoit) et petite
salade de tomate.
Départ à 14h30 pour aller visiter le parc des volcans de Timanfaya. Les routes sont belles.
En approchant de l’entrée du parc nous faisons un arrêt pour observer avec curiosité les
caravanes de dromadaires trimbalant des touristes bien gras pour faire le tour du volcan.
Nous arrivons au parking où l’on prend les bus pour faire le tour du parc. Nous ne sommes
pas les seuls. Heureusement les bus sont nombreux et l’attente n’est pas trop longue.
Le circuit fait le tour d’une étendue volcanique relativement récente car datant de l’éruption
de 1730 et qui est encore dans son état brut avec ses cônes de volcans, ses champs de lave
boursouflés de bulles pétrifiées avec des couleurs ocres, brunes ou vertes. Très pittoresque.
A l’issue nous reprenons la voiture pour aller prendre la route des vins avec deux arrêts dans
des Bodegas pour dégustation. Paul reconnait la deuxième où il était déjà venu en 2011. La
dégustation est intéressante mais ne séduit pas assez les compères pour les décider à acheter
une ou deux bouteilles.
Retour à bord. Paul va rendre la voiture à 18h, tandis que les deux autres profitent des
sanitaires pour une bonne douche. Paul fait de même ensuite.
Départ vers la capitainerie pour rendre la carte des sanitaires et récupérer la caution, il n’y a
pas de petit profit ! Recherche ensuite d’un restaurant pour dîner. Toutes les cartes sont
étudiées et les ambiances des restaurants évaluées, (trop bruyantes, trop chics, trop ventées,
etc.). Après cette évaluation, l’heure du choix ayant sonné, nous jetons notre dévolu sur l’un
deux qui nous semble sympathique. Il y a du monde, les touristes sont de sortie, quelques
enfants sont déguisés pour Halloween ainsi que certains serveurs. Première question : avez-
vous réservés, réponse non, alors désolé mais il n’y a pas de place. Et cela se reproduit à
chaque fois. Nous finissons quand même par en trouver un où nous pouvons enfin dîner en
appréciant une bonne cerveza.
Retour à bord à l’issue. Paul qui espérait pouvoir lire ses messages dans le bar qu’il
fréquentait il y a sept ans mais qui aujourd’hui, comme par hasard, est en panne d’Internet,
essaye de se connecter à bord au réseau de la Marina mais sans succès. Il abandonne sans
pouvoir envoyer des photos pour le blog comme il l’espérait. Il va se coucher comme les
autres afin de profiter d’un sommeil réparateur.


Jeudi 1 er novembre.

Branle bas à 6h00. Il fait encore nuit. Préparation de l’appareillage.
Le feu vert tribord étant en panne il faut mettre en place un feu tribord de secours que Pierre
notre boat manager prévoyant avait mis en place dans les pièces de rechanges.
Appareillage à 6h15. Il n’y a pas trop de vent. Il fait beau mais des grains se profilent au loin.
Les voiles sont établies un peu après 7h. Nous conservons les deux ris dans la grand voile et
nous sortons ¾ de génois. L’allure est soutenue. Et nous avançons bien. Le passage des grains
fait monter le vent à 20d et nous faisons des pointes à 9nd.
Après les grains nous retrouvons du soleil mais la mer est quand même bien formée.

A cette allure nous arriverons demain dans la matinée à la Marina San Sebastian de la
Gomeira.

À suivre

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Commentaires
A
Les dromadaires trimbalant des touristes idiots pour faire un tour de volcan cela ressemble fort aux tours operators chinois dans le désert de Gobi , eux aussi sur des dromadaires font un grand cercle à proximité immédiate d'un oasis minuscule ce qui est totalement incongru ! Ils sont des centaines à attendre leur tour avec tous le même chapeau sur le crâne ce qui rajoute au ridicule ! .Pour nous montrer les vignobles il y a internet ( à quoi ça sert que Paul il se décarcasse !? ) Je rigole , vos images épiceront vos textes dès que nous les recevrons . Ils , les vignobles ,ressemblent à des vignobles sur la lune ! Je n'oublie pas de vous féliciter pour la contrepèterie belge :" Il fait chaud et beau " . Et s'il n'y a pas assez de vent on soufflera dans vos voiles ! A plus .
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B
Et la pêche à la traîne? Lanzarote, c'est un bon coin en principe... Bonnes balades!
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