Lundi 29 octobre 2018 La nuit a été plus calme
Lundi 29 octobre 2018
La nuit a été plus calme que la précédente. Le vent a faiblit aux alentours de 15/20 nd et la
mer s’est un peu calmée. De temps en temps au passage de grains le vent force jusqu’à 25 nd
mais cela ne dure pas.
Nous poursuivons notre route vers la Gomeira et le rythme des quarts se poursuit avec à
chaque relève la corvée de l’habillage gros temps : vêtements chauds, pantalon et veste de
cirés, brassière de sauvetage et harnais, tout cela avant d’aller relever le précédent.
Nous avons longé les côtes marocaines, dont on apercevait les lueurs sur bâbord, jusqu’au
niveau de cap Safi.
Au matin, après un petit déjeuner quasiment normal, avec même du pain grillé, nous avons
fait une analyse de situation à propos de notre avance sur route. Si l’allure se maintient nous
allons arriver à la Gomeira le 1 er novembre pour y rester 5 jours. Certes nous serons ravis de
discuter avec les amis que nous allons retrouver. Nous aurons également le temps de nettoyer
un peu le bateau et de visiter l’île, mais cela risque d’être un peu long alors qu’il y a d’autre
îles sur le chemin. Paul, qui connait Lanzarote pour y avoir fait escale lors de sa deuxième
traversée en 2011 avec le bateau d’Alain et Dany Rabion, propose d’y faire une courte escale.
Cela devrait nous faire arriver ensuite le 3 nov à la Gomeira.
Après cette décision, nous avons commencé une série d’exercices en espérant exploiter au
mieux ce qui restait de vent qui tombait complètement après les excès de la veille.
Se succédèrent alors : la sortie du génois suivie de la rentrée de la trinquette laissée ferlée à
l’avant. Le vent, rien que pour nous embêter, passe peu après plein arrière. Nous reprenons
nos exercices avec : une tentative de passage des voiles en ciseaux qui n’aboutit pas, le
largage du ris n°3 de la grand voile, la mise en place du tangon sur le génois suivi de
l’affalement de la grand voile. Tout ceci ne donnant rien et le vent restant toujours aussi
faible, Paul décide alors de rentrer le tangon, manœuvre que Benoit et Philippe effectuent à
l’avant tout en étant correctement équipés de brassières de sauvetage et de harnais frappés à la
ligne de vie du bateau puis de rouler le génois et de passer au moteur.
Il peut alors se consacrer à la préparation du déjeuner : côtelettes d’agneau achetées à Tanger
et purée, le tout accompagné de la salade habituelle. Philippe qui a repris du poil de la bête et
Benoit apprécient.
Après le déjeuner nous remettons le génois car il y a un peu plus de vent. Cela ne dure pas et
une heure après on remet le moteur.
En fin d’après midi au coucher du soleil, nous ressortons le génois et le moteur est stoppé.
Nous avançons alors à petite allure en vue de passer une nuit calme.
Malheureusement le vent faiblit de plus en plus et la vitesse s’en ressent.
Mardi 30 octobre 2018
A minuit à la relève de quart Paul et Philippe rentrent le génois et le moteur est remis en route
et tourne toute la nuit, le vent restant faible.
La mer s’est bien calmée, éclairée par un dernier quartier de lune qui diffuse sa lumière à
travers un ciel voilé. Il n’y a personne autour de nous.
Après un petit déjeuner tardif, l’équipage, bercé par le moteur, ayant fait une grasse matinée,
Paul fait établir les voiles pour profiter du vent qui s’est un peu renforcé. La grand voile est établie, toujours avec ses deux ris ainsi que trois quart de génois. Sous cette configurationnous avançons au près à 6/7 nd en route au 220. Cela nous fait arriver à Lanzarote demaindans la matinée.
Il fait beau la mer est belle et tout va bien sauf l’ordinateur de Paul dont l’écran donne des signes de faiblesse.
A 9h30 nous avons fait 125 Nq dans les dernières 24h.
A midi : blancs de poulet achetés au Carrefour de Tanger à la sauce tonton Paul avec du riz.
À suivre
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F25%2F98%2F1631139%2F122303333_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F94%2F39%2F1631139%2F122271362_o.jpg)