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Bellatrix 2018 2019
11 novembre 2018

Vendredi 9 novembre J 21 (suite) L’après midi a

Vendredi 9 novembre J 21 (suite)

L’après midi a été calme. Le vent est stable aux alentours de 20 nd venant de ¾ bâbord et
nous propulse gentiment à 7/8 nd. Nous sommes poussés par une longue houle du nord qui
nous fait monter de quelques mètres puis plonger dans le creux avec parfois un départ au surf
avec un coup de roulis assez prononcé. Le bateau se comporte bien et nous prenons du plaisir
à avancer à cette allure. La température est agréable mais après le coucher du soleil et pour les
quarts de nuit, une petite laine et la veste de quart sont nécessaires.
Bertrand et Paul font l’inventaire des provisions et essayent d’établir une liste de menus pour
la traversée afin de savoir quoi acheter à Mindelo.
Avant le coucher du soleil, Paul met du moteur pour recharger les batteries qui ne rechargent
pas suffisamment avec les panneaux solaires lorsque l’on est à la voile toute la journée.
Tandis que Philippe se repose, Bertrand prépare un bouillon de poule qu’il partage avec Paul.

Samedi 10 novembre J 22

La nuit a été calme. Le vent souffle régulièrement entre 15 et 22 nd toujours de ¾ arrière
bâbord.
Croisé deux cargos contrebordiers en route vers le nord. Nous ne voyons l’AIS que du
premier qui passe à 3,5 Nq.
Il y a toujours de la houle mais un peu moins creuse. Le bateau bouge moins ce qui permet de
se reposer.
Bertrand de quart voit le soleil se lever. Paul le rejoint pour prendre le petit déjeuner dans la
lumière éclatante de la première heure du jour. Il fait bon.
Nous avons effectué 157 Nq dans les dernières 24h ajoutées aux 132 de la veille, cela nous
donne une moyenne de 6 nd.
Pour le déjeuner, Philippe nous prépare, selon une recette secrète, les cuisses de poulet
achetées à Tenerife accompagnées de pommes de terre et mijoté à la cocotte. Le plat s’avère
excellent.
Nous passons le tropique du Cancer (23°26N) à 13h pendant le déjeuner. Nous sommes
maintenant en zone tropicale.
Après midi paisible, ciel légèrement couvert. Nous avançons bien, un peu trop vite pour
mettre les lignes à l’eau.
Bertrand continue l’inventaire de nos provisions.
En début de soirée, un peu de moteur pour les batteries et dîner léger avec une soupe de
potiron et un peu de jambon fumé.
Le vent faiblit et la vitesse chute. Comme il est vent arrière et que la grand voile,
insuffisamment gonflée, n’arrête pas de battre en faisant du bruit, Paul et Philippe la rentrent à
22h pour continuer sous génois seul.
La vitesse chute un peu mais nous n’avons pas d’impératifs d’arrivée à Sal.
Nous sommes passés vers minuit à mi-parcours de la route vers l’île de Sal que nous devrions
atteindre mardi ou mercredi..

Dimanche 11 novembre J 23

La nuit a été calme. Nous avons avancé tranquillement sous génois seul et nous n’avons
croisé au loin qu’un seul bateau faisant route au nord. Il fait beau et dans la nuit on commence
à identifier les constellations australes comme la fausse croix en attendant de voir la vraie
croix du sud.
Après le petit déjeuner, pris tranquillement dehors, car la houle s’est calmée et il fait bon,
nous décidons de tangonner le génois à bâbord et d’envoyer le spi à tribord. Philippe et
Bertrand effectuent le manœuvre à l’avant et tout se passe bien.
Nous nous trouvons alors en configuration « papillon » dite des Alizés. La vitesse augmente
confortablement entre 7 et 8 nd.
Après un petit café, Bertrand et Philippe font un transfert d’eau potable depuis des bidons de 8
litres vers des bouteilles de 1,5 l qui sont plus maniables. Les bidons de 8 l seront ensuite
remplis à Mindelo avec l’eau du quai pour augmenter nos réserves d’eau pour la vaisselle, le
ménage et la toilette durant la grande traversée..
Nous avons décidé avant le déjeuner de s’offrir un apéritif au cours duquel nous avons célébré
le 100 ème anniversaire de l’armistice de 1918. Nous avons poursuivi le « parcours
mémoriel » par un déjeuner préparé par Philippe qui semble vouloir s’imposer comme le
maître queue de Bellatrix avec une omelette au lard et gruyère râpé accompagnée de quelques
pâtes et une salade de saison préparée par Paul. Le tout arrosé par un bordeaux que Paul avait
dans sa cave personnelle et qui lui avait été offert par Jean-Paul Elizon un ancien équipier sur
Bellatrix.
Et pendant ces agapes, Bellatrix au pilote automatique sous spi et génois en ciseaux nous
propulse vers Sal à 7/8 nd avec des pointes à 9 nd.
Nous pourrions arriver à Sal dans deux jours.
Beau temps, belle mer, moral au beau fixe.

À suivre

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Commentaires
A
Pour passer le tropique du Cancer à l' heure du déjeuner , crabe au menu , j'espère .
Répondre
H
il s'agit d'une itinérance mémorielle, ce n'est pas la même chose !!!
Répondre
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