Lundi 5 novembre Ce matin c’est le jour du

Lundi 5 novembre

Ce matin c’est le jour du départ. Après le départ hier d’Embellie, le premier à partir est Pantaï
salué par Benoit avec son sifflet de gabier.
Nous saluons l’équipage de Diadem qui nous aide à larguer les amarres et nous quittons la
Marina, avec une belle vue sur le mont Teide de Tenerife.

Appareillage de la Gomeira. Le mont Teide en fond de tableau.

Il fait beau, il y a un peu de vent et nous établissons les voiles sitôt sortis du port. Elles nous
propulsent à 8 nd vers le sud de Tenerife.

Parés à monter les voiles.

En route vers Tenerife.

Hélas cela ne dure pas et le vent faiblit au fur et à mesure de notre avance et il faut se résoudre
à rentrer les voiles et à passer au moteur.
Navigation paisible vers la Marina de San Miguel.
Philippe nous prépare des pommes de terre sautées pour accompagner les steaks de vacca des
Asturias achetés hier à San Sébastian. Nous nous régalons.
Arrivés à 15h30 à San Miguel. Personne ne répond sur canal 9. Personne à l’accueil au quai
du fuel. Personne à la capitainerie. Comme accueil il y a mieux.
Finalement un jeune employé arrive tout excité pour nous dire qu’il faut libérer le quai car le
sous marin promeneur de touristes arrive. Nous rejoignons le bord pour appareiller. Le gars
nous dit alors qu’il n’y a plus de place et qu’il faut aller ailleurs. Violentes protestations de
notre part et il finit par accepter de nous guider vers un poste d’amarrage à couple d’un
catamaran allemand dont l’équipage n’est pas là.
A l’issue de l’accostage, nous partons en reconnaissance de la Marina. Il y a un shipchandler à
l’entrée qui parle allemand car la majorité des bateaux sont sous pavillon germanique à qui
nous demandons une bouée en fer cheval en remplacement de celle qui a été emportée par la
mer dans le coup de vent après Tanger. Malheureusement il n’en a pas.
Paul retourne alors vers la capitainerie pour essayer de faire les formalités tandis que Philippe
et Benoit poursuivent leur reconnaissance vers les habitations proches.
Une fois de plus Paul trouve porte close à la capitainerie et décide donc de rejoindre les autres
pour louer une voiture avant de se rafraichir avec une « cerveza »
Retour à bord puis redépart vers l’allée des restaurants pour dîner d’une daurade acceptable.

Mardi 6 novembre

Nuit calme mais avec un peu de pluie.
Le loueur de voiture apporte la voiture à 9h30 et nous partons à la recherche d’un
supermarché pour effectuer nos courses. L’affaire n’est pas simple car le plan d’urbanisme
n’est pas évident. Nous finissons par trouver un Hyper Dino où nous remplissons deux
chariots pour une note tout à fait raisonnable.
Après ce premier supermarché cap sur Lidl pour un complément puis retour à bord. Déjeuner
rapide. Encore des steaks de vacca avec des pâtes arrosés par un Rioja offert par Benoit.

Paul lance une lessive et ensuite part avec Philippe vers l’aéroport du sud tandis que Benoit
reste pour faire la vaisselle.
L’avion de Bertrand, notre nouvel équipier est à l’heure et Bertrand apparait après une demi
heure d’attente avec un beau pansement au front comme s’il s’était cogné dans une porte
étanche, comme nos disons dans la Marine. En fait hier en partant de chez lui il a pris la porte
du coffre de sa voiture sur le front ce qui a nécessité un peu de sparadrap.
Installation à bord au carré.
Benoit nous offre un pot au champagne et ensuite nous partons « dîner en ville ». Ce soir c’est
un loup qui, curieusement, ressemble étrangement à la daurade d’hier du restaurant voisin. Au
demeurant pas mauvais et l’ambiance est bonne.
Retour au bateau puis direction le bar au dessus de la capitainerie pour une séance Internet.
Récupération des messages et chargement des gribs pour la météo. Bertrand s’intéresse aussi
aux dernières nouvelles de la route du rhum qui est particulièrement chahutée.
Retour à bord à l’issue.

Mercredi 7 novembre
Beau temps. Après le petit déjeuner nous nous préparons à partir pour notre excursion au
Teide. Le volcan qui domine l’île et qui culmine à 3700m.
Benoit boucle son sac car s’il trouve un hôtel à Santa Cruz il y restera pour être plus tranquille
pour prendre son avion demain à l’aéroport du nord.
La route qui monte au Teide est très belle et en très bon état mais sinueuse. Au début il y a
peu de monde mais petit à petit la circulation augmente un peu.
Nous traversons d’abord une forêt de pins très belle mais pas très dense avant d’arriver dans
une zone dénudée et à l’aspect lunaire à l’altitude de 2200m. Le Teide domine de sa masse
impressionnante cette vallée volcanique.

À 2200m au pied du Teide.

Le Mont Teide dans toute sa splendeur.

Paysage lunaire.

Le Teide en majesté.

Nous faisons une halte café en fin de matinée et poursuivons notre route sans tenter de
prendre le téléphérique qui semble pris d’assaut par les touristes.
Nous poursuivons notre route vers le nord en commençant à redescendre vers Puerto del Cruz.
Nous passons dans la couche de nuages avant de découvrir la côte nord.
La végétation a fait sa réapparition, les pins d’abord ensuite les châtaigniers et enfin tout en
bas les bananiers.
Puerto del Cruz semble être une ville très touristique sans grand charme.

Puerto del Cruz.

Nous déjeunons dans un restaurant assez chic qui nous change des restaurants pour touristes
d’hier et avant-hier.
Cap ensuite vers Santa Cruz à la recherche d’un hôtel pour Benoit. Après avoir tourné un peu
nous apercevons un pavillon tricolore français et Benoit part en reconnaissance. Il s’agit de
l’Alliance Française qui le met en relation avec le consulat qui lui trouve un hôtel à un prix
raisonnable non loin de notre position.
Nous prenons un dernier café et glace pour lui avant de le quitter.

Adieu à l'ami Benoit.

Nous repartons vers le sud par l’autoroute pour arriver à la Marina à 17h15.
A défaut de bouée en fer à cheval introuvable chez le shipchandler, Paul achète une bouée
couronne en remplacement de celle perdue en mer.
Philippe et Bertrand font le plein d’eau et nous prenons un premier pot pour sceller la réunion
du nouvel équipage.

Premier pot de cohésion du nouvel équipage.

Demain appareillage vers 9h30 en direction du Cap Vert. Les vents sont portants et nous
devrions pouvoir bien marcher.

À suivre