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Bellatrix 2018 2019
6 décembre 2018

Mercredi 5 décembre. Hier mardi pour le déjeuner,

Mercredi 5 décembre.

Hier mardi pour le déjeuner, en plus de la salade habituelle, nous avons ouvert une grosse
boite de raviolis qui se sont avérés excellents.
Tout au long de l’après midi nous avons fait route sous génois seul. Le vent faiblit
légèrement, il est plein vent arrière et le génois bat en perdant de son efficacité. Nous nous
disons qu’il faudrait pouvoir à nouveau utiliser le spi afin d’améliorer les performances du
bateau.
Philippe propose un montage en utilisant l’étai largable sur lequel on viendrait frapper une
poulie, hissée à l’aide de la drisse de trinquette et dans laquelle on ferait passer une drisse
pour hisser le spi. Cela mérite d’être expérimenté et c’est ce que nous ferons demain compte
tenue de l’heure avancée dans l’après midi.
Nous recevons les positions des autres bateaux. Finalement, avec Same Same, nous ne serons
que deux bateaux à Grenade.
En se basant sur un nouveau grib, Paul infléchi la route vers le sud car le vent y souffle un peu
plus fort.
Après un dîner à base de soupe thaï, nous faisons route toute la nuit sous génois et à vitesse
modeste.

Mercredi 6 décembre.

Paul de quart à partir de 6h, décide aux premières lueurs du jour, étant donné la vitesse
relativement faible du bateau, de mettre la ligne de traine à l’eau en appliquant l’adage qui
dit : « seuls ont pris du poisson ceux qui ont mis les lignes à l’eau ». Il y a beaucoup de
sargasses et peu de temps après il constate que la ligne remonte avec un paquet d’algue qui y
est accroché. La ligne est remontée pour se débarrasser des algues et Paul constate alors qu’il
y a aussi un poisson au bout. Il est certes de taille modeste mais on ne va pas faire la fine
bouche pour une fois que l’on prend quelque chose.
A 8h30, après le petit déjeuner Paul lance le moteur car la vitesse est de plus en plus faible.
Après nos ablutions et après avoir vidé le poisson, nous décidons d’effectuer la manœuvre du
spi selon le mode opératoire préconisé par Philippe. Cela fonctionne et nous prenons une
vitesse de 6 nd ce qui permet de couper le moteur.
Ayant décidé de faire le poisson au four à midi, il sera accompagné de pommes de terre.
Bertrand se propose pour les éplucher. Il ne doit pas mettre souvent les pieds dans la cuisine
sauf pour déguster les bons petits plats d’Eliane car il découvre alors le terme « économe » et
l’ustensile qui y est associé. Muni de l’instrument ad hoc, il peut commencer le travail
d’épluchure sous les directives de Philippe qui veille à la qualité du travail. Il fait beau et avec
le spi en toile de fond Bertrand se dit qu’il y a pire comme corvée.
Paul au four pour le poisson et Philippe à la casserole pour les pommes de terre préparent le
déjeuner.
Juste avant d’enfourner les plats, la pompe du groupe d’eau se met à tourner dans le vide,
signe qu’il n’y a plus d’eau dans le réservoir avant. Nous passons sur réservoir arrière mais la
pompe est désamorcée et ne veut plus se mettre en pression. Après plusieurs tentatives
infructueuses de démontage et remontage des tuyaux d’alimentation pour essayer d’enlever
l’air de la pompe, Philippe a l’idée d’aspirer directement l’eau à partir du robinet de l’évier, ce qui marche.

D’habitude il préfère l’eau avec du pastis mais en l’occurrence il a réussi à remettre la pompe en route en supprimant ainsi la bulle d’air qui l’empêchait de fonctionner.

Cette situation n’est quand même pas satisfaisante. Il faudra encore changer des joints en
escale.
Après cet intermède nous reprenons les préparatifs du déjeuner qui s’avère être un succès.
Nous avançons bien toute l’après midi. A 15h nous avons changé d’heure et il est 14h à la
nouvelle heure. Nous sommes maintenant en TU moins 3 h, soit 4 h de moins qu’en France.
Au coucher du soleil nous amenons le spi et repassons avec le génois seul. Il y a de belles
couleurs au couchant.
Bertrand qui est en verve côté cuisine aujourd’hui a préparé une pissaladière, selon la recette
que Nathalie lui a donnée lors de notre dernière soirée à bord à Mindelo, pour le cocktail
dînatoire du passage sous les 600 Nq restantes. Paul a préparé des toasts au pâté Hénaff.
La nuit a été calme. Nous avançons régulièrement, toujours poussés par un Alizé régulier qui
souffle entre 15 et 18 nd.


Jeudi 6 décembre (suite)
Après le petit déjeuner, comme hier, le génois est rentré et le spi envoyé. Malheureusement
l’Alizé commence à faiblir et nous avançons un peu moins vite qu’hier.
Nous passons sous les 500 Nq restantes en fin de matinée. Nous pensons arriver lundi 10 au
matin. Cela correspond au planning initial et montre que l’on a du mal à faire une moyenne
supérieure à 6 nd.
Pour le déjeuner il reste encore du chou rouge et des tomates qui sont agrémentés d’une boite
de maïs. En plat principal, saucisses de Toulouse et lentilles en boite.

À suivre

 

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Commentaires
A
Le général Pierre de Villiers , Philippe étant l' homme politique , autant pour moi !
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M
Thon en boîte ,raviolis en boîte ...:-) heureusement qu'il y a le ti punch pour apporter sa ration de vit C ...:-) <br /> <br /> Je sens que Bertrand va se passionner pour l'économe...Ce qui prouve ,en fait , qu'il n'y a pas de mauvais élèves ,seulement de mauvais outils ...bises MF
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